Réinsertion



La réalisation du projet de réinsertion dépend de l’importance et de la nature des séquelles et de la dépendance qu’elles entraînent.

- 1 - En cas de dépendance totale à la fois physique et psychique la personne de moins de 60 ans pourra être accueillie :

- 2 - En cas de dépendance partielle

A l’issue de la phase de réadaptation, il est possible que le projet soit défini mais il est aussi possible que soit nécessaire une évaluation complémentaire en UEROS (Unité d'Evaluation, de Réentraînement et d'Orientation Sociale : 1 par région) . Ces unités offrent une évaluation, un entraînement et un suivi de la réinsertion sociale et professionnelle. Elles sont organisées différemment en fonction des régions. Pour l'Aquitaine l'UEROS repose sur la collaboration de 3 Unités situées à Bordeaux, chacune étant spécialisée dans une des missions et gérées par trois partenaires : le CHU (service SSR) pour l'évaluation et l'entraînement des déficiences cognitives séquellaires, LADAPT ( appartements thérapeutiques) pour l'évaluation et l'entraînement des activités de la vie socio domestique, et l'UGECAM (Tour de Gassies) pour l'évaluation et l'entraînement des capacités professionnelles.

La réinsertion des personnes en situation de dépendance partielle est déclinée en terme d'activité, de logement et d'accompagnement.
Un ensemble de structures médico-sociales et d’associations spécialisées répondent alors aux besoins spécifiques

Activités

L’ activité professionnelle salariée peut se faire en milieu ordinaire ou en milieu protégé dans un ESAT (Etablissement et Service d'Aide par le Travail).
Lorsqu'une activité salariée n'est pas possible certaines personnes lésées cérébrales peuvent s'inscrire, en fonction de leurs centres d'intérêt, dans un bénévolat, qui permet une adaptation personnalisée de la fréquence et la durée de l'activité.

Les activités de loisir peuvent se dérouler en milieu ordinaire, ou en milieu protégé dans un CAJ (Centre d'Activités de jour) ou un FOJ (Foyer occupationnel de jour) ou un GEM (Groupe d'Entraide Mutuelle) Une inscription dans les associations (AFTC et associations de personnes lésées cérébrales) permet une contribution sociale source d'épanouissement.

Le Logement

Il doit dans certains cas être adapté en fonction du handicap moteur.
La dépendance psycho-cognitive nécessite l'assistance d'auxiliaires de vie, pour l'organisation de la vie domestique et sociale et souvent pour les déplacements et l'accompagnement à la vie sociale. Il existe dans toutes les communes des associations prestataires de service mais il faut s'assurer que les personnes employées reçoivent une formation spécifique pour l'accompagnement et l'assistance des lésés cérébraux.
Dans certains cas, afin d'augmenter le temps d'assistance ou afin de sortir de l'isolement social , il est intéressant de proposer un regroupement des personnes cérébro -lésées dans des co-locations.

La réalisation, la coordination et l'accompagnement du projet de vie doit être assuré par un SAMSAH (Service d' Accompagnement Médico Social pour Adultes Handicapés) ou un SAVS (Service d' Accompagnement à la Vie Sociale)

Quelque soit le handicap, la personne handicapée et sa famille peuvent décider aussi d'un retour au domicile familial. Les mêmes aides peuvent être accordées. Les soins médicaux sont donnés par des thérapeutes libéraux et en cas de besoin important un service de HAD (Hospitalisation A Domicile) peut intervenir.

Dans tous les cas un dossier est ouvert auprès de la MDPH (Maison Départementale pour les Personnes Handicapées) qui prononce les orientations et accorde les droits : carte d'invalidité, PCH (Prestation de Compensation du Handicap)